La Fêt’ Caf’

La Fêt’ Caf’ ou Fête Cafre, également appelée la Fête de la liberté commémore tous les 20 décembre la proclamation de l’abolition de l’esclavage sur l’île par Sarda Garriga. 62 000 esclaves importés sur l’île pour travailler dans les champs de cannes à sucre et les plantations de café sont libérés. C’est donc en mémoire de nos ancêtres esclaves que nous célébrons le 20 décembre. Ce jour est férié depuis 1981. Des kabars sont organisés partout sur l’île et on danse au rythme du maloya, musique héritée des esclaves, désormais inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco.

 

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Les fruits de saison

En été, les Réunionnais sont friands de letchis, de mangues, d’ananas, de noix de coco et de fruits de la passion.

Fruits exotiques : mangues, ananas, fruits de la passion, coco, letchis. Jus de mangue frais 😉

Le letchi est le fruit le plus attendu par les Réunionnais. Il est sur toutes les tables lors des repas de Noël et de la Saint-Sylvestre. En début de saison son prix s’élever jusqu’à 30 euros le kilos sur les étals du Nord de l’île. Il suffit d’attendre quelques semaines pour que le prix au kilo devienne dérisoire (2 euros environ le kilo). Moi je n’en achète jamais, j’en ai dans mon jardin et les letchis de Saint-Benoît sont les meilleurs de l’île. Je frime mais ce n’est pas mon fruit préféré. Sa peau est piquante et je trouve que ça demande beaucoup d’efforts d’éplucher un aussi petit fruit. Ce fruit est très sucré et sans s’en rendre compte on prend facilement quelques kilos en fin d’année si on en mange souvent.

Moi ce que je préfère ce sont les mangues. Dès le début de la saison, je me gave de mangues carottes encore vertes avec du piment sec et du sel ou mixées en rougail avec du piment. Plus tard, je les mange mûres. Encore une fois j’ai de la chance, j’en ai dans mon jardin. J’aime aussi dévisser les mangues américaines et verser à l’intérieur des fruits de la passion. Très rafraîchissant en été. 😉 J’adore également les salades de mangues et d’ananas avec du piment. Un vrai délice !

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De nouveaux filets anti-requins pour sécuriser les plages

Je vous proposais de découvrir la crise requin dans les faits de société concernant l’île. A cause des attaques de requins, pendant 30 mois les activités nautiques avaient été interdites par un arrêté préfectoral. Souvent celui-ci n’a pas été respecté : à Saint-Benoît dans l’Est de l’île, le surf est pratiqué, malgré les contrôles des gendarmes et les amendes.

Bonne nouvelle pour les amateurs de surf et d’activités nautiques en toute légalité : les nouveaux filets anti-requins ont été posés aujourd’hui pour sécuriser la plage de Boucan Canot dans l’Ouest de l’île. Des filets doivent également être posés sur la plage des Roches Noires.

Filet anti-requin à Boucan-Canot, source : http://www.clicanoo.re

J’espère que les filets seront plus solides que les précédents. Ces derniers avaient montré leurs limites lors des épisodes de forte houle. Les fixations dans le sable n’étaient pas assez résistantes ou les filets se trouaient. Ces nouveaux filets sont conçus pour résister à des vagues de 4 mètres de hauteur.

De plus, le dispositif est onéreux. La mairie de Saint-Paul, la Région et l’Europe se partagent la note salée de 3,8 millions d’euros pour ces filets. Il faudra en plus débourser 400 000 euros par an pour leurs entretien.

Filets anti-requins. "le filet fixe est constitué de chaînes et de cordages souples ancrés dans le sable et délimités en surface par des flotteurs" source : www.clicanoo.re

Filet anti-requins.  » le filet fixe est constitué de chaînes et de cordages souples ancrés dans le sable et délimités en surface par des flotteurs  » source : http://www.clicanoo.re

Les Réunionnais sont partagés face à propos de ce dispositif. Certains sont très satisfaits et sont heureux de pouvoir se baigner en toute sécurité. Pour d’autres il faut généraliser le dispositif à l’ensemble des plages de l’île. Pour de nombreuses personnes, ces filets sont inutiles et constituent un gaspillage d’argent public car les surfers pratiquent leur passion sur des spots interdits et dangereux. Enfin pour une majorité de Réunionnais, cette solution n’est pas pérenne car elle n’apporte pas une vraie solution à la crise requin.

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Les fleurs tropicales

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir les fleurs tropicales qui donnent de la couleur aux jardins créoles.

Nombreuses, elles appartiennent toutes à la famille des Zingibérales qui ont en commun d’avoir un rhizome, c’est à dire qu’elles ont une partie de leur tige qui pousse sous la terre.

Les plantes tropicales présentes sur l’île proviennent d’Amérique centrale et d’Asie du Sud. Elles se sont bien adaptées au climat humide et chaud de l’île et fleurissent toute l’année et encore plus pendant la saison estivale.

Source : Le comptoir de Mélissa

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Bataille coqs

Aujourd’hui pendant la récréation, je laissais mes oreilles traîner pour écouter la conversation de mes élèves. Ces derniers parlaient de batailles coq (batay coqs en créole). Le combat de coqs est une pratique ancestrale qui consiste à faire s’affronter dans un gallodrome deux coqs entraînés. Les coqs s’affrontent dans un cercle ou un rond qui délimite l’espace pour le combat. Le combat de coq est très populaire à La Réunion, dans le Nord-Pas-De-Calais et dans plusieurs pays asiatiques comme la Chine ou la Thaïlande.

J’étais un peu surprise car je pensais que les combats de coqs intéressaient les personnes d’un certain âge (oui je parle des vieux), mais de nombreux élèves m’ont dit qu’ils fréquentent régulièrement les gallodromes et qu’ils possèdent des coqs qu’ils font combattre. Pour ma part je n’y suis jamais allée, mais je passe souvent devant le gallodrome de Saint-Benoît et il a foule. Mes élèves passionnés et contents de m’expliquer des choses que je ne connaissais pas ont répondu à mes questions.

Krishnen, 17 ans, m’a expliqué que le combat de coqs est sa passion. Il y a été initié par son oncle alors qu’il avait 4 ans. Il possède une trentaine de coqs. Plusieurs races de coqs existent. Les plus célèbres sont le coq thaïlandais, le coq brésilien et les coq « l’espèce ». Ce dernier est selon Krishnen le plus fort car il ne fuit jamais devant un autre coq et combat jusqu’à la mort. Pendant les weekends et les vacances, il s’occupe de ses coqs tous les jours. Il faut environs trois mois pour préparer un coq à combattre. Le coq est nourri essentiellement de maïs. Il faut le brosser, c’est à dire le coiffer avec de l’alcool à brûler ou du rhum pour le rendre plus dur et résistant. Certaines personnes donnent à leurs coqs des vitamines et des fortifiants obtenus chez le vétérinaire. Quand un coq est malade et attrape par exemple la galle, il est mis en quarantaine pour être soigné et ne pas contaminer les autres. Pour les entraîner, on les fait combattre chez soi ou chez des amis.

Combat de coqs chez un particulier.

Krishnen avoue que le combat de coqs lui permet de gagner de l’argent lors des paris. Son plus gros pari s’élève aujourd’hui à 1100 euros pour un combat qu’il a gagné. J’étais un peu surprise par le montant annoncé et perplexe face à l’origine de cette grosse somme d’argent à son âge. Il m’a expliqué que les combats de coqs se pratiquent en famille ou entre amis et qu’ils avaient cotisé avec ses oncles et ses cousins pour ce pari. Certaines personnes parient même leur voiture.

A La Réunion, il y a cinq ronds de coq légaux (un à Saint-Denis, un au Port, un à Saint-Pierre, un à Saint-Benoît et un à Saint-André) et il est interdit par la loi d’en construire de nouveaux. Il y a beaucoup de ronds illégaux. Pour envoyer son coq au combat, il faut trouver un adversaire et il y a des règles à respecter : les coqs doivent être de la même taille et peser le même poids et on vérifie leurs ergots. Il y a plusieurs types de combats et à La Réunion les coqs se battent avec leurs ergots naturels pointus mais les propriétaires les liment pour qu’ils soient très aiguisés. Il y a aussi des combats d’endurance où les coqs ont leurs ergots recouverts d’un capuchon ou d’un tissu. Pour échauffer leurs coqs, les maîtres utilisent plusieurs méthodes et ils leurs donnent du zamal (cannabis) et des oignons crus. Le combat se termine lorsqu’un coq fuit, qu’il n’est plus en état de combattre ou quand le propriétaire du coq décide d’arrêter le combat pour sauver son coq. Le but n’est pas de tuer le coq au combat (quel soulagement !). A la fin du combat, les coqs les plus chanceux sont soignés et enduits d’une crème anesthésiante, les autres finissent vendus ou dans une marmite. Lorsque j’ai dit à mes élèves que je trouve ces combats d’animaux cruels, ils m’ont expliqué que les filles ne peuvent pas comprendre les combats de coqs car elles sont trop sensibles (mais oui…). D’ailleurs selon eux, dès que deux coqs sont mis en présence, ils s’affrontent instinctivement donc ils sont faits pour combattre. Ils m’ont aussi parlé d’une pratique sanguinaire : en Asie les coqueleux pratiquent des combats de vitesse, les ergots des coqs sont remplacés par des lames ou des pointes métalliques et le gagnant et celui qui tranche à mort son adversaire le plus rapidement.

Voici un petit reportage sur le batay coq :

 

 

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Randonnée à Salazie

Vendredi dernier, nous nous sommes rendus dans le cirque de Salazie pour une randonnée avec les élèves. Comme vous le savez, j’aime la nature et les randonnées. De plus, le professeur d’EPS (Education Sportive et Physique) qui m’avait conviée m’avait assuré que cette randonnée serait facile : 3 à 4 heures de marche pour nous rendre à la source Manouilh :

 » Manouilh, de son vrai nom Lucien Emmanuel Lucilly, est mort en 1977. D’abord braconnier puis moitié clochard, moitié tisaneur, c’est en 1916 au cours d’une ballade en forêt qu’il découvrit au pied d’une paroi plusieurs sources chaudes entourées de dépôts de couleur ocre. Ces eaux sont fortement chargées en calcaire dissous, et pétrifient les plantes les plus proches, fossilisant ainsi les matières végétales. Ces eaux remontent des profondeurs par les fractures visibles sur la paroi à une température d’environ 31°C. Egalement ferrugineuses, les eaux déposent ce fer sur les concrétions calcaires, donnant cette couleur ocre lorsque le fer s’oxyde.  » source : www.reunion.fr

Nous avions rendez-vous à 7h30 dans le gymnase du lycée pour faire l’appel. Comme nous partions avec deux classes, nous étions assez nombreux. Il s’agissait également de vérifier les repas et la quantité d’eau dont nous disposions pour la journée. Les élèves de la TPOBM (Terminale Baccalauréat Professionnel Ouvrage du Bâtiment option Métallerie) se sont organisés et ont préparé un rougail saucisses, du riz et du rougail mangue.

Vers 8h30, nous avons pris le bus devant le lycée Bel-Air à Sainte-Suzanne direction Hell-Bourg. Les élèves de la TPOBA (Terminale Baccalauréat Professionnel Ouvrage du Bâtiment option Aluminium) ont emmené des instruments de musique traditionnels, roulers et kayambs. Ils ont joué et chanté du maloya durant tout le trajet. Il y avait vraiment beaucoup d’ambiance. Les paysages pour se rendre dans ce cirque sont beaux et verdoyants. Nous avons traversé le village, et avons donc pu apprécier l’architecture traditionnelle des maisons créoles d’antan.

A 10h, nous avons fait deux groupes et nous avons commencé la randonnée. Le début de la marche était sportif car le sentier était abrupt et il y avait beaucoup de marches à grimper. Heureusement que des élèves très sympathiques se sont relayés pour porter mon sac et que j’ai pu prétexté faire des pauses pour aider ceux qui étaient en difficulté (il fallait que je sauve mon honneur lol). Le professeur d’EPS a alors décidé de faire deux groupes, un qui irait jusqu’à la source Manouilh, l’autre qui irait jusqu’à un point de vue permettant d’observer les Trois Cascades. Ensuite, nous avons traversé la forêt de Terre-Plate, une belle forêt de cryptomerias en empruntant des sentiers plats (ouf !). C’est à ce moment que nous nous sommes perdus dans la forêt et que nous avons dû marcher plus longtemps que prévu pour enfin arriver au point de vue. Nous sommes ensuite allés déjeuner tous ensemble sous un kiosque avec une vue imprenable sur Hell-Bourg. J’ai  vu la source Manouilh sur les photos des élèves. Un jour quand je serai entraînée, je ferai de nouveau cette randonnée. L’après-midi, nous avons repris la marche jusqu’au stade où nous attendait le bus en faisant une halte d’une heure aux Anciens Thermes d’Hell-Bourg.

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Voilà l’été

Ça y est ! Nous sommes en été. A La Réunion, l’été austral commence en novembre et se termine en avril. Depuis quelques semaines, il commence à faire plus chaud qu’avant. Pour l’instant c’est agréable car cette chaleur n’est pas étouffante, mais ça ne saurait tarder.

Quand la chaleur est à son comble, dépassant parfois les 30 degrés, les nombreux bassins de l’île sont pris d’assaut. Personnellement, en été, je préfère aller à la rivière me baigner plutôt que de risquer d’attraper des coups de soleil ou une insolation à la plage. Ici, on aime aller à la rivière en famille ou entre amis pique-niquer, plonger dans les bassins, pêcher les coquilles (petit mollusque recouvert d’une coquille qui se colle aux rochers). Souvent on emmène un kayamb et un rouler pour jouer et chanter du maloya. Ambiance assurée. 😉 Moi j’y vais pour profiter des paysages et de l’eau, parfois seule. Comme j’habite dans l’Est de l’île, je vais me rafraîchir à Bras-Canot, à Bethléem ou à Bassin la Paix à Saint-Benoît ou au Bassin-Bleu à Sainte-Anne. Il faut en profiter un maximum car la saison chaude est également la saison des pluies et la côte Est est la plus arrosée.

En été, j’aime également me rendre à la Plaine des Palmistes. Il ne faut que 20 minutes en voiture pour y arriver et profiter de températures moins chaudes. Aujourd’hui, 22 degrés annoncés à la Plaine des Palmistes alors qu’il fait 28 degrés chez moi. Heureusement que je peux m’installer à l’ombre du manguier dans le jardin pour faire mes devoirs.

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Le risque cyclonique

Vous saviez déjà que La Réunion était soumise au risque volcanique, aujourd’hui, je vous explique qu’elle est aussi vulnérable au risque cyclonique. En fait, La Réunion est une des régions de France les plus exposées aux risques naturels majeurs. Elle mérite donc bien son surnom d’île intense !

Un cyclone (appelé ouragan ou typhon selon les régions) est  » une puissante dépression atmosphérique se formant au dessus des océans dans la zone intertropicale. Elle se manifeste par des  vents de l’ordre de 200 km/heure et de très fortes précipitations  » (Manuel d’histoire géographie Hachette Seconde Bac Pro).

Il y a quelques jours, le premier cyclone de la saison 2015-2016 a été baptisé Annabelle. Les noms des cyclones ne sont pas choisis au hasard. Je fais comme si je le savais mais en vérité, je viens de lire cette information sur le site de Météo France. Ci-dessous les 26 noms qui seront utilisés pour les cyclones de cette saison. Il y a 26 noms mais en général on n’épuise pas tous les noms de la liste car les dépressions ne sont pas aussi nombreuses. Baptisés lors de leur formation au dessus de l’Océan Indien, certains cyclones ne touchent pas l’île mais apportent beaucoup de pluie.

Noms des cyclones pour la saison cyclonique 2015-2016 ; source Météo France

Quand un cyclone a pris beaucoup d’intensité  et qu’il touche l’île de près, ou qu’il la traverse, les éléments naturels se déchaînent : les pluies sont diluviennes, les orages grondent, les vents sont violents et la mer est agitée. Mais pas de panique! A La Réunion, lorsqu’il y a un cyclone, même de forte intensité, la vie économique est affectée certes mais les dégâts sont généralement matériels et les blessés sont rares.

Les Réunionnais sont habitués et éduqués au risque cyclonique et respectent majoritairement les consignes de sécurité. Certains curieux sortent alors que c’est interdit et même en danger les gendarmes et les pompiers, s’ils sont pris, ils ont une amende à payer. Dans le tableau ci-dessous, il y a les consignes pour les différentes phases d’alerte cyclonique émises par le Préfet. Pour l’instant, Annabelle représente une menace potentielle pour les jours à venir, nous somme en alerte pré-cyclonique.

Alerte cyclonique

Guide des alertes cycloniques, source : Météo France

Même si les Réunionnais sont habitués et que les risques sont plutôt limités, certains ont vraiment peur des cyclones. Certains cyclones ont été vraiment violents et ont laissé de mauvais souvenirs. En 1989, le cyclone dévastateur Firinga a emporté le toit de notre maison. J’avais deux ans et je n’en ai gardé aucun souvenir mais ma maman vit très mal les cyclones. De nombreux Réunionnais se ruent dans les grandes surfaces faire le plein de denrées alimentaires, comme si nous allions rester enfermés plusieurs semaines. En général, le passage d’un cyclone est rapide et on reste enfermés quelques jours au maximum. Rester cloîtré lors d’un cyclone est plutôt agréable. Chez moi, on joue à des jeux de société, on fait des gâteaux, on raconte des histoires.

Pour avoir un aperçu du passage d’un cyclone et des dégâts qu’il peut causer, voici la vidéo d’un internaute  » Au coeur du cyclone Béjisa qui a touché La Réunion les 2 et 3 janvier 2014  »

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La Réunion vue du ciel

Aujourd’hui je vous propose de survoler l’île de La Réunion grâce à une vidéo :

« Vous survolez des lieux uniques : les célèbres cirques Cilaos, Mafate et Salazie (le Trou de Fer), avec leur végétation luxuriante et leurs reliefs incroyables. Découvrez le volcan et ses cratères, mais aussi la cheminée du Piton des Neiges, point culminant de l’île (3 070 mètres) et le plus haut sommet de l’Océan Indien. Observez les plus belles cascades de l’île : Cascade du Voile de la Mariée, Cascade blanche, Takamaka ainsi que Grand étang. Retour par le lagon. Force du souvenir et enchantement garantis. » (source : Corail Hélicoptère)

Chanceuse comme je suis, j’ai déjà fait le survol de l’île en hélicoptère. Il y a à peu près deux ans, nous déjeunions avec une amie dans un restaurant de plage à la Saline les Bains. Le serveur nous interpella pour nous demander un petit service : être figurante dans le nouveau DVD de l’entreprise Corail Hélicoptère. Evidemment, nous avons accepté! En effet, le survol de l’île en hélicoptère est onéreux. D’ailleurs si je ne l’avais pas eu en cadeau, je ne pense pas que je l’aurais fait… Moi radine ? Le prix du survol de l’île en hélicoptère varie de 95 euros pour un petit circuit de 15 minutes à 320 euros pour un circuit complet de 55 minutes.

Comme l’entreprise devait faire une vidéo, le survol de l’île a duré presque deux heures 😀 . En plus, le pilote devait faire des acrobaties. Notre vol a donc été sensationnel et intense! Les paysages étaient vraiment magnifiques. Ce survol de l’île reste un merveilleux souvenir.

Je n’ai jamais vu le film, mais je pense qu’on ne nous voit même pas car le cameraman filmait depuis un autre hélicoptère.

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Le Dipavali

Cette semaine a lieu la célébration du Dipavali (Fête des Lumières), une fête majeure pour les Indiens et les Réunionnais d’origine indienne. Dans la mythologie hindoue, les habitants d’Ayodhya (ville indienne dans l’Uttar Pradesh) avaient éclairé les rues où passait le roi Rama lors de son retour dans la ville, après 14 ans d’exil et après avoir vaincu le démon Râvanna, avec des lampes dip. En sanskrit, Dipavali signifie « rangée de lampes ». Cette fête dure cinq jours. Le troisième jour est le plus important et il est consacré à la déesse Lakshmi.  Cette fête est célébrée simultanément à la Réunion, en Inde, à l’île Maurice, au Népal, au Sri Lanka, et dans de nombreux pays où vivent d’importantes communautés indiennes.

Diwali_Diya

Les lampes dip allumées en l’honneur du retour de Rama à Ayodhya qui ont donné leur nom à Dipavali.

La plupart des communes réunionnaises organisent des festivités mais le Dipavali de la ville de Saint-André dans l’est est le plus réputé.

A Saint-André, un village indien (un méla) est installé sur le site du Colosse. On peut y acheter des pâtisseries, des images saintes hindoues et divers objets artisanaux. On peut aussi assister à des  spectacles de danse et à des défilés de mannequins portant des tenues traditionnelles. Des conférences sur le thème de la culture et de la religion hindoues sont organisées. On peut s’initier au yoga et au sanskrit. Un défilé festif et coloré de chars accompagné d’un millier de figurants est organisé. Chaque année plus de 10 000 personnes d’origines diverses assistent à ces festivités à Saint-André.

Le Dipavali est un temps privilégié pour les prières, les chants, les incantations et les offrandes à Ganesh et à Lakshmi, la déesse de la prospérité et de la famille. Nombreux sont les hindous qui pensent que la tradition ancestrale se perd avec le temps. Ils déplorent que le Dipavali devienne au fil du temps une fête commercial au lieu d’être une fête religieuse et familiale.

Sources : Wikipédia , Indes Réunionnaises.

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